Que cela soit pour rédiger un discours de mariage, écrire un texte d’hommage pour des funérailles, ou partager un souvenir pour un anniversaire, il est souvent difficile de trouver l’inspiration. Entre l’impression de raconter quelque chose d’inintéressant et la peur de ne pas suffisamment toucher, il est facile de se censurer. Cet article a donc pour but de vous guider. À la fois pour sélectionner un ou plusieurs souvenirs à raconter, mais également pour vous aider dans l’exercice de rédaction.
Quelques pistes pour démarrer votre discours :
Comment avez-vous rencontré cette personne ?
Quels sont vos meilleurs moments avec elle ?
Avez-vous vécu un événement joyeux et/ou difficile qui vous a rapproché ?
Avez-vous partagé une activité ou une passion ensemble (sport, cuisine, exposition, restaurant…) ?
Vous a-t-elle appris quelque chose ?
Lui donnez-vous un surnom (qui pourrait être à l’origine d’une histoire amusante) ?
Y a-t-il quelque chose que vous associez immédiatement à elle (une ville, un pays, une blague, une chanson, un vêtement, un plat…) ?
Y a-t-il un événement auquel vous étiez ensemble et durant lequel il s’est passé quelque chose de particulier (voyage, anniversaire, Noël…) ?
Où trouver l’inspiration ?
Dans vos photos : plongez-vous dans les photos de votre téléphone, de vos albums ou encore de celles sur vos murs… Elles vous rappelleront peut-être des souvenirs et des anecdotes pourraient alors resurgir.
Dans vos boîtes à souvenirs : peut-être retrouverez-vous un vieux ticket de concert, ou encore le bouchon d’une bonne bouteille de vin que vous avez bu lors d’un dîner.
Sur vos étagères : un objet, une plante, un tableau… vous évoquera peut-être quelque chose.
Quel ton utiliser ?
Drôle, émouvant, insolite, touchant, époustouflant, surprenant… Tous les registres sont les bienvenus du moment que cela fait sens pour vous.
Surtout, il faut bien garder en tête qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais témoignages, surtout s’ils sont partagés avec sincérité. Ne vous mettez aucune barrière, racontez ce qui vous touche et cela devrait toucher en retour.
Comment structurer votre texte ?
Votre discours peut commencer par une présentation de qui vous êtes par rapport à la personne concernée, depuis quand vous la connaissez…
Racontez une anecdote / votre rencontre en la détaillant autant que possible et en l’introduisant par un « je me souviens » pour enclencher facilement l’écriture.
Terminez votre texte par ce que la personne représente pour vous, ce qu’elle vous inspire, ce que vous aimez chez elle.
Selon le contexte, vous pouvez également lui souhaiter quelque chose pour le futur.
Si malgré ces conseils vous n’êtes toujours pas à l’aise pour rédiger votre discours, je peux vous aider dans cet exercice. Par ailleurs, ces informations peuvent également vous servir de base pour la réalisation d’un livre de souvenirs pour un proche.
Il est question ici de réaliser un livre de cuisine pour une utilisation personnelle, il ne s’agit pas de créer un ouvrage à vocation commerciale. La question de la publication ne sera donc pas abordée. L’idée ici est de regrouper vos recettes préférées dans un seul et même objet, pour ne plus avoir à chercher sur Internet ou dans votre multitude de livres pour retrouver la fameuse recette des crêpes que vous réussissez à tous les coups. D’ailleurs, que vous cuisiniez ou pas, il y a certainement des recettes que vous aimez manger, ou d’autres, plus sentimentales, qui vous tiennent particulièrement à cœur. Mais alors, pourquoi en faire un livre et pas simplement les écrire dans un cahier ou les mettre dans un classeur ? Tout simplement pour pouvoir en imprimer le nombre que vous souhaitez, et ainsi pouvoir l’offrir à vos proches. Cela permet de pouvoir vous relire facilement, et, bien sûr, un livre rigide est un bel objet qui est facile à manipuler et à exposer.
Voici donc les différentes étapes de création pour réaliser votre propre livre de cuisine.
ÉTAPE 1 : RECENSER LES RECETTES
D’abord, recensez toutes les recettes que vous aimez. Dans un premier temps, ne vous bridez pas, voyez large. Regroupez, vos propres recettes inventées, celles de votre famille, celles découvertes dans un restaurant, celles de vos livres de cuisine préférés… Les recettes n’ont pas besoin d’être originales ou d’être de vous, c’est votre livre privée et la question des droits d’auteur ne se pose pas. C’est comme si vous recopiiez les recettes dans un cahier sauf que là ça sera dans un livre imprimé.
ÉTAPE 2 : SÉLECTIONNER LES RECETTES
Ensuite, si vous vous retrouvez avec vraiment beaucoup de recettes et que l’ensemble n’est pas très cohérent, essayez de trouver un point commun au plus de recettes possible. Par exemple, vous avez une grande quantité de recettes méditerranéennes, ou de recettes de famille, ou de recettes que vous avez créées, ou encore uniquement des recettes de desserts… Cela vous permettra de ne garder que les recettes correspondant à ce thème et de vous donner une ligne directrice pour la mise en page et le style général du livre. Toutefois, l’objectif étant de vous approprier ce livre et qu’il vous ressemble, si aucun thème ne se dégage et que vous n’arrivez pas à supprimer de recettes, ce n’est pas gênant, ne cherchez pas un fil conducteur à tout prix. Concernant la quantité de recettes à sélectionner, une quinzaine seront a minima nécessaires pour pouvoir imprimer un livre à couverture rigide. Il faut en effet un nombre de pages minimum pour pouvoir produire ce genre d’ouvrage. Et puis, plus il y aura de recettes, plus le rendu du livre sera élégant, qualitatif, et fera « vrai ». Il n’y a pas de nombre idéal de recettes, vous faites comme vous le sentez. Toutefois, si vous arrivez à regrouper une cinquantaine de recettes, cela vous offrira un livre épais (mais pas trop), avec une bonne tenue, et proche de beaucoup de livres que vous trouvez dans le commerce.
ÉTAPE 3 : ORGANISER LES RECETTES
Maintenant que vous avez sélectionné les recettes que vous souhaitez faire figurer dans votre livre, il faut que vous les organisiez. Le plus simple est la classification classique : entrée / plat / dessert. Mais peut-être que vous devrez ajouter d’autres catégories comme « petit-déjeuner », « goûter », « boisson », « apéritif »… À vous de voir ce qui vous semble le plus pratique, ce qui correspond le plus à votre façon de rechercher les choses et ce qui vous inspire le plus.
ÉTAPE 4 : ILLUSTRER LES RECETTES
Si vous souhaitez illustrer vos recettes, vous pouvez bien sûr prendre les photos de vos plats vous-même, sachant que cela demande beaucoup de temps pour faire de jolis clichés. En effet, si le résultat n’est pas agréable à regarder il vaut mieux s’abstenir. Il vaut mieux un joli livre sans image, plutôt qu’un livre avec des photos peu esthétiques. Une autre option est de vous rendre sur des banques d’images (gratuites ou payantes) et de trouver des photos proches de votre recette. Pour les recettes classiques comme des crêpes, la photo n’a en effet pas besoin de montrer votre crêpe à vous. En revanche, si vous souhaitez illustrer l’une de vos créations, vous aurez peu de chance de trouver une photo ressemblante. La solution peut alors être de n’illustrer qu’un ingrédient de la recette, ou encore de choisir une photo plus conceptuelle qui sera simplement là pour « faire joli », mais pas pour représenter votre plat. Si votre livre ne comprend par exemple que des recettes japonaises, vous pouvez mettre des photos du Japon. Cela égayera le livre sans dénaturer vos recettes.
ÉTAPE 5 : NOMMER LES RECETTES
Maintenant que vous avez organisé vos recettes et que vous leur avez attribué — ou non — une photo, vous devez les nommer. L’idée est d’avoir une cohérence entre toutes les recettes et donc de toutes les nommer dans le même esprit. Si vous choisissez un énoncé moderne qui met en avant le produit, type « Artichaut et foie gras », faites-le partout. En revanche, si vous préférez un énoncé plus poétique, comme « Rosace d’artichauts et son nuage de foie gras fondant », faites-le partout également.
ÉTAPE 6 : RÉDIGER LES RECETTES
L’une des parties les plus fastidieuses est maintenant la rédaction des recettes en elles-mêmes. Que vous les recopiiez ou que vous les ayez créées, il est important qu’elles soient toutes structurées de la même manière et rédigées de la même manière. Par exemple, soit vous n’utilisez que des verbes à l’impératif (prendre, ajouter, mélanger, faire cuire…), soit vous n’utilisez que la deuxième personne du pluriel (prenez, ajoutez, mélangez, faites cuire…).
ÉTAPE 7 : CRÉER UN SOMMAIRE
Maintenant que vos recettes sont organisées et rédigées, vous pouvez créer un sommaire en début de livre afin de les retrouver rapidement. Par ailleurs, le fait de visualiser votre répartition vous permettra peut-être de vous rendre compte que votre organisation n’est pas équilibrée, avec, par exemple, 3 recettes en entrée et 15 en plat. Peut-être qu’une autre organisation sera alors plus pertinente. Par ailleurs, une fois que vous aurez terminé votre mise en page et que votre pagination sera définitive, vous pourrez reporter le numéro de la page en face de chaque recette. Ne le faites qu’à la fin, car tant que votre mise en page n’est pas terminée tout peut encore bouger. Il suffit de rajouter une seule page au début de votre livre pour que toute la pagination en soit impactée.
ÉTAPE 8 : CRÉER UN INDEX
Cela n’est pas primordial, mais vous pouvez décider de faire un index à la fin de votre livre. Cet index est totalement subjectif et vous permet de rechercher des recettes par mot-clé. Le plus souvent, les index sont réalisés par produit. C’est un travail assez fastidieux, car vous devez recenser toutes les recettes de votre livre qui comprennent ce produit, et reporter le numéro de la page en face. Une autre façon de créer votre index est de le faire par catégorie. Par exemple, toutes les recettes végétariennes, celles sans porc, celles pour les enfants ou encore celles adaptées aux femmes enceintes. Faites cet exercice en fonction de vos habitudes alimentaires afin de vous faciliter la vie.
ÉTAPE 9 : RÉDIGER UNE PRÉFACE
L’une des dernières étapes avant de passer à la mise en page du livre est la rédaction de la préface. Cette introduction vise à présenter l’auteur du livre et son approche. Toutefois, dans le cadre d’un livre personnel, ceci est optionnel. En effet, si le livre n’est destiné qu’à votre usage personnel, vous n’avez aucunement besoin de vous présenter à vous-même ! En revanche, si vous comptez l’offrir à vos proches, cela peut être pertinent de rédiger un petit texte pour expliquer votre démarche (une volonté de transmission, un cadeau…).
ÉTAPE 10 : DONNER UN TITRE AU LIVRE DE CUISINE
La dernière étape avant d’attaquer la partie graphique du travail est de donner un titre à votre livre. Ce point arrive ici à la fin, mais, selon votre inspiration, le titre pourra s’imposer de lui-même n’importe quand. En fonction de la thématique que vous aurez éventuellement choisie, des titres de vos recettes et des photos qui y sont associées, un titre général se dégagera peut-être naturellement.
ÉTAPE 11 : CHOISIR LE FORMAT DU LIVRE
La partie technique de la création du livre commence maintenant. Tout d’abord, vous devez choisir le format de votre livre. Du format poche au très grand livre, tous les formats sont possibles. Néanmoins, quoi que vous choisissiez, pensez encore une fois « pratique ». Votre livre doit pouvoir se ranger, s’exposer et se manipuler facilement.
ÉTAPE 12 : FAIRE LA MISE EN PAGE DU LIVRE
La partie la plus complexe de la création de votre livre de cuisine personnel est certainement la mise en page de l’ouvrage. Si vous ne maîtrisez pas un minimum les logiciels de création graphique cela va être laborieux et surtout cela va vous limitez dans la conception graphique. Si cela n’est pas dans vos compétences, vous pouvez demander de l’aide ou passer par un professionnel (graphiste, directeur artistique ou maquettiste). En tout cas, sachez que vous devez réaliser votre couverture et votre dos séparément des pages intérieures du livre (la plupart des imprimeurs vous donnent des gabarits pour cela).
ÉTAPE 13 : RELIRE LE LIVRE
Une fois votre livre mis en page, il va falloir le relire plusieurs fois. Plus votre livre aura de pages et plus vous aurez de chance de trouver des fautes de frappe ou des fautes d’orthographe. N’hésitez donc pas à demander à vos proches de faire une relecture pour avoir un œil extérieur.
ÉTAPE 14 : IMPRIMER LE LIVRE
Enfin, la dernière étape, mais pas des moindres. Vous devez faire imprimer votre livre. Vous devrez alors choisir quel type de papier vous souhaitez utiliser. Pour un livre de cuisine, il est préférable d’utiliser un papier assez épais avec un pelliculage afin d’être bien résistant face aux nombreuses manipulations du livre et aux tâches de cuisine qui pourraient arriver. Pour cela, renseignez-vous auprès des imprimeurs de votre région ou regardez sur Internet les services d’impression en ligne.
Réaliser un livre de cuisine est, au final, un travail très long, un travail créatif et un travail technique. Du coup, si vous ne vous sentez pas de le faire vous-même, je vous propose de le faire pour vous. Vous trouverez ici les services que je propose pour réaliser un livre de cuisine totalement sur-mesure.
Depuis 2011, un homme marié a le droit de prendre le nom de sa femme comme usage au quotidien. Avant, la loi française ne le permettait pas et disait : « chacun des époux peut utiliser dans la vie courante, s’il le désire, le nom de son conjoint, en l’ajoutant à son propre nom ou même, pour la femme, en le substituant au sien ».Pour autant, cette liberté d’usage pour les hommes ne fait encore que peu d’émules et la pratique demeure extrêmement rare. D’ailleurs, on ne parle pas de nom de « jeune garçon » à propos du nom de famille d’un homme. La coutume que madame prenne le nom de monsieur en l’épousant est encore bien ancrée dans nos mœurs.
De la même manière, la demande en mariage est encore quelque chose qui incombe essentiellement aux hommes. Les films romantiques et les anciennes pratiques où il était d’usage de demander la main d’une femme à son père pour espérer l’épouser, y sont pour beaucoup.Pourtant, rien n’empêche une femme de faire une demande en mariage. Et, inverser les rôles permet d’ailleurs une grande créativité et de sortir des sentiers battus. Noël étant la période de l’année où il y a le plus de demandes en mariage, voici donc quelques idées – à adapter aux goûts de votre amoureux – pour vous inspirer.
Pour un littéraire : je vous propose de vous écrire un vrai-faux roman de demande en mariage totalement sur-mesure. Vous êtes les héros du livre et votre histoire d’amour en est le sujet.
Pour un gourmet : on cache sa demande dans une huître ! L’idée est d’organiser un dîner (surprise ou non) et de prévoir des huîtres au menu. Vous vous serez au préalable assurée de récupérer une huître, de la vider et d’y glisser à l’intérieur votre demande en mariage (à l’aide d’une bague ou d’un papier comme dans les Fortune cookies) puis de soigneusement la recoller à l’aide de Super Glue. Vous la glissez au milieu des huîtres fraîches et vous demandez à votre moitié d’ouvrir les huîtres.
Pour un sportif : l’objectif est de partager une activité physique ensemble. Et, au point culminant du moment, lorsque les émotions sont à leur comble (la beauté d’un paysage après une ascension, l’adrénaline après un saut à l’élastique ou en parachute, l’émerveillement après une plongée…) vous faites votre demande en mariage.
Pour un gamer : l’idée est d’organiser votre propre escape game/chasse au trésor de demande en mariage. Vous personnalisez les énigmes en fonction de votre histoire d’amour, et la révélation sera votre demande en mariage. À organiser chez vous ou dans un lieu auquel vous avez facilement accès.
Pour un globetrotteur : là, c’est plutôt facile à organiser. Vous prévoyez une petite escapade en amoureux dans un endroit qui le fait rêver. Et n’importe quand durant ce séjour, lorsque vous le sentez, vous pouvez vous lancer et lui faire votre demande.
Pour un musicien : le principe est de prévoir une soirée en amoureux et d’organiser un blind test pour animer ce moment. Soit vous ne sélectionnez que des chansons d’amour et vous terminez par « Marry me » de Jason Derulo, soit vous mettez de tout et vous terminez toujours par cette même chanson. Il faudra probablement accompagner la chanson d’une bague ou d’un objet symbolique afin qu’il comprenne que vous êtes réellement en train de lui demander sa main.