redactrice livre recit ecrivain public freelance

Petite, je rêvais de faire carrière dans un journal, comme Loïs Lane dans Superman. Il faut dire que mon père était facteur et que c’est peut-être de là que je tiens mon amour pour les écrits. Cela commença en effet avec la longue relation épistolaire que j’entretins avec le Père Noël, cela continua avec les moult lettres de motivation que j’écrivais par hobby plus que par contrainte, et, cela se confirma lorsque je me suis surprise à être excitée à l’idée d’envoyer des mails de réclamation aux impôts. Peu importe le sujet, c’est l’exercice de rédaction qui me plaisait.

Au final, mon parcours se rapproche plus de celui de Peggy Olson dans Mad Men, puisque j’ai travaillé pendant treize ans dans des agences de communication.

En effet, ayant toujours été fascinée par les beaux livres – en particulier les ouvrages culinaires et les contes pour enfants – j’ai commencé dans le hors média. D’abord en tant que chef de projet, puis en faisant de la mise en page. J’ai ensuite découvert le monde de la publicité à travers une jolie expérience de directrice artistique chez Publicis. Puis, après une formation en storytelling, je me suis dirigée vers le digital et le social media. J’ai ainsi commencé à travailler dans la rédaction de contenu en écrivant notamment pour le site d’une marque spécialisée en high-tech. Et là, comme par magie, j’ai tout de suite été ultra à l’aise. Cette activité d’écriture fut une évidence.

Par la suite, après dix ans au sein de ce même groupe, j’ai profité de mon déménagement dans le sud-ouest pour réaliser un bilan de compétences qui m’a conforté dans l’idée de lancer ma propre activité dans l’écriture. Je me suis alors mise en quête d’un projet qui regroupait tout ce que j’aimais, à savoir la mise en page, les mots et l’écoute.

Et, c’est lorsque j’ai découvert les récits de vie que j’ai eu une épiphanie. Revisiter la profession d’écrivain public en un métier hybride de maquettiste-storytelleuse était exactement ce à quoi j’aspirais.

C’est ainsi qu’après plusieurs semaines de remue-méninges, je me suis lancée dans Aline à la ligne.