Conseils pour une lettre de motivation pertinente

Convaincre en 300 mots environ ce n’est pas simple. Et pourtant, la lettre de motivation (ou le mail de motivation) est un exercice auquel beaucoup doivent se confronter à un moment ou un autre, et qui provoque souvent une petite crise d’angoisse. Partons donc du plus général au plus spécifique.

Quel format ?

Pour commencer, envoyez-vous une lettre de motivation ou un mail de motivation ? Et, est-ce une candidature spontanée ou une réponse à une offre ?
Aujourd’hui, on envoie de plus en plus ses motivations directement dans le corps du mail et plusieurs cas de figure s’y prêtent particulièrement :

  • quand on s’adresse directement à la personne avec laquelle on souhaite travailler
  • dans le cadre d’une candidature spontanée : la personne n’est pas en phase de recrutement et n’ouvrira donc peut-être pas une lettre de motivation envoyée en pièce jointe. Par contre, si vous faites un mail de motivation concis et pertinent, elle sera plus à même de le lire. 

En revanche si vous répondez à une annonce et qu’il est précisé de joindre une lettre de motivation, dans ce cas il faudra bien la rédiger à part. 

  • L’introduction sera différente :
    > si vous candidatez par mail et que vous envoyez votre lettre en pièce jointe : le corps du mail sera alors très bref, type « Bonjour, je me permets de vous contacter pour vous proposer ma candidature au poste de XXXXX. Vous trouverez mon CV et ma lettre de motivation en pièces jointes. Cordialement. » La première phrase de votre lettre devra alors être différente et entrer dans le vif du sujet.
    > si vous candidatez par mail et que votre lettre n’est pas en pièce jointe mais directement dans le corps du mail : vous pouvez commencer par la même phrase du dessus et enchaîner juste après l’intitulé du poste.
    > si vous candidatez via un site de recrutement, vous pouvez également commencer votre lettre par cette même phrase et entrer rapidement dans le vif du sujet
    > si vous candidatez par courrier vous pouvez également commencer votre lettre par cette même phrase et préciser où vous découvert l’offre 
  • Le ton sera différent :
    > le ton sera un peu moins formel dans un mail
    > la formule de clôture sera moins solennelle : dans un mail un « cordialement » suffit pour être poli et correct, alors que dans une lettre de motivation il est d’usage d’employer une vraie tournure de politesse (à adapter en fonction de la personne à laquelle on s’adresse : si vous postulez dans la fonction publique en vous adressant au Maire ou si vous proposez vos services à un autoentrepreneur d’une trentaine d’années, le niveau de langage est totalement différent).

Quel âge et quelle expérience avez-vous ?

Le ton que vous adopterez sera différent si vous avez la vingtaine ou la quarantaine, et si vous sortez d’école ou que vous avez plus de 10 ans d’expérience.

  • S’il est tout à fait normal qu’un jeune qui cherche un stage, ou un premier emploi, ait un ton scolaire, cela sonne assez mal de la part d’une personne de 40 ans.
  • Ainsi, de la part de quelqu’un qui cherche un premier emploi on va attendre de la modestie, alors que de la part de quelqu’un qui a de nombreuses années d’expérience on va attendre de l’assurance. 

Parler de l’entreprise 

Parler de l’entreprise et montrer qu’on s’y est un minimum intéressé c’est bien, trop en faire ça sonne faux, et le recruteur le sait. À moins que vous rêviez pour X raison(s) de travailler dans cette entreprise, et auquel cas il faudrait citer vos raisons pour que l’on comprenne pourquoi vous faites preuve d’autant d’enthousiasme pour le poste, on se doute bien que vous cherchez avant tout un emploi et que vous tenez probablement le même discours à toutes les entreprises dans lesquelles vous postulez. 

Ce qui est intéressant, c’est donc de trouver au moins une raison qui fait que cette entreprise et/ou ce poste vous plait particulièrement, et d’expliquer pourquoi. Ça peut-être un client de l’entreprise avec lequel vous avez une affinité particulière, la personnalité du dirigeant qui correspond à la vôtre, le secteur d’activité de l’entreprise qui fait écho à une passion que vous avez… La sincérité sera de toute façon plus appréciée que des éloges pompeux sans fond. 

Vos compétences

  • Vous avez les compétences techniques et l’expérience demandées : ça sera visible sur votre CV alors mettez plutôt l’accent sur vos soft skills.
  • Vous êtes autodidacte : soyez honnête et volontaire type « je n’ai certes pas suivi de formation mais je suis autodidacte et je maîtrise le/la XXXXX. Je serai d’ailleurs ravie de faire un essai afin que vous puissiez en juger par vous-même ».
  • Vous avez fait une reconversion : il y en a de plus en plus aujourd’hui et on sait donc que vous n’avez soit pas la formation soit pas l’expérience pour le poste, mais il y a forcément des raisons pour lesquelles vous vous êtes tournés vers ce nouveau secteur. Et même si votre appétence pour celui-ci est totalement personnelle, c’est tout à fait entendable. On sera d’ailleurs plus sensible à quelqu’un qui fait un métier par passion plutôt que quelqu’un qui le fait par défaut, par habitude ou par contrainte.

Parler de vous

Qu’est ce qui dans votre parcours personnel et/ou professionnel, ou bien dans votre personnalité pourrait vous distinguer des autres candidats et qui serait pertinent à aborder par rapport au poste que vous visez. 

  • Vos soft skills : les compétences techniques ne sont pas les seules choses regardées par les recruteurs. À compétences égales il/elle va alors étudier vos soft skills. À vous alors de mettre en avant celles qui correspondent le mieux au poste et que vous pouvez justifier par telle ou telle expérience personnelle ou professionnelle.
  • Votre personnalité : à soft skills égales, la différence se fera sur votre personnalité et là c’est totalement subjectif. Afin que votre personnalité soit appréciée par le recruteur, assurez-vous bien en amont que vous êtes en phase avec la vision / la philosophie / l’ADN de l’entreprise dans laquelle vous postulez.

Bonus : les mots de liaison dans la lettre de motivation

Pour organiser vos idées, justifier vos arguments et rendre votre lettre fluide et agréable à lire, pensez à utiliser des mots de liaison comme : en effet, en outre, ainsi, aussi…

Zoom sur le livre de naissance à la demande

Les livres de naissance, je les aime autant que je les déteste. Vraiment. Je les trouve souvent très beaux, et, évidemment, j’adore le principe de transmission. J’en ai d’ailleurs acheté un pour chacun de mes enfants. Mais malheureusement ils servent plus à faire joli sur l’étagère qu’à autre chose.

Parce qu’il faut avoir du temps pour les remplir assidument. Et, plus on a d’enfants moins on a de temps libre. Pour mon premier bébé j’étais à fond. J’avais acheté un livre pendant ma grossesse, et on avait commencé à le remplir au fur et à mesure des semaines qui passaient. Le livre était sur ma table de chevet et je l’ouvrais assez souvent. 

Pour mon deuxième bébé, je n’ai acheté son livre que quelques jours avant sa naissance, et le remplissage fut beaucoup moins spontané. Il y a bien une fois où on a pris le temps de remplir tout ce qu’on pouvait, mais depuis on a du mal à retrouver ce temps. Pourtant lui aussi est sur ma table de chevet. 

Après, il faut tout de même préciser qu’entre temps on a accueilli un troisième bébé, alors ça complique sacrément le temps qu’on a à consacrer au remplissage de ces ouvrages. Quand on a cinq minutes de libres, on préfère bizarrement dormir maintenant ! D’ailleurs, pour ce troisième bébé je n’ai carrément acheté son livre qu’à ses cinq mois ! 

Les remplir est malheureusement devenu une contrainte plus qu’un plaisir. 

Et des choses qui me freinent il n’y en a pas qu’un peu :

  • Pour bien faire, il faut prendre sa plus belle écriture, ce dont je ne suis pas du tout pourvue.
  • Bien souvent ces livres vont jusqu’aux trois ans de l’enfant, donc on ne peut pas les remplir une bonne fois pour toutes (ou alors il faudrait ne le faire qu’aux trois ans, mais là on sort un peu du cadre de la naissance).
  • Il y a toujours plein de questions qui restent vides, car, soit je ne me rappelle plus du tout quand mon enfant a fait tel ou tel exploit, soit cela ne correspond carrément pas du tout à notre histoire. Alors, comme ça me fait culpabiliser de ne rien mettre on écrit quand même quelque chose, mais ce n’est évidemment pas très pertinent !
  • Il y a aussi beaucoup trop d’espace pour coller des photos que je n’ai pas le temps de faire imprimer ou, pire, que je n’ai carrément pas du tout. La pire demande fut d’ailleurs : « collez ici une photo de papa bébé ». Sachant qu’on a eu un mal fou à en trouver une seule correcte et que la demande est bien sûr revenue pour les enfants 2 et 3…

Par contre, un truc que j’adore, ce sont les notes sur mon téléphone ! J’en ai des dizaines et des dizaines, et j’écris à tout va ce que je ne veux pas oublier. J’ai donc évidemment toutes les infos importantes de mes grossesses, de mes accouchements et des premiers mois de vie de mes enfants. Et c’est justement toute cette matière inexploitée qui m’a inspiré le livre de naissance inversée.

Toutes les choses auxquelles je souhaite que mes enfants puissent avoir accès étant dans mon téléphone, il me fallait juste un moyen de les mettre en forme pour les rendre agréables à lire et à conserver. J’ai donc fait mon propre livre de naissance en mettant en page des questions et des textes à remplir – comme dans un livre classique – accompagnés de mes réponses tapuscrites. Un livre de naissance à la demande, totalement sur-mesure et personnalisé.

Comment faire un livre hommage ?

Parmi les demandes les plus fréquentes que je reçois, il y a le livre hommage. Il s’agit de la volonté de laisser une trace manuscrite d’un proche disparu, et ensuite de l’offrir à ses très proches (en général ses parents, ses enfants ou ses petits-enfants). 


Une façon de montrer à quel point cette personne était aimée, une façon d’apporter son soutien à sa famille, et une façon de continuer à faire vivre cette personne en transmettant son histoire et en parlant de qui elle était. Et souvent, lorsque je reçois ce genre de demande, le proche qui fait la démarche ne sait pas comment s’y prendre pour créer le livre d’hommage qu’il a en tête.

Ce que je réponds c’est que quasiment tout est possible et que seul le temps passé sur le livre hommage varie considérablement selon les demandes. 
Du livre d’or collectif qui regroupe une cinquantaine de participations avec des messages de condoléances et des photos, en passant par le livre de souvenirs qui regroupe des témoignages, des photos et un portrait de la personne disparue, et jusqu’au livre biographique qui retrace sa vie ; mon implication dans la réalisation du livre va de sa « simple » mise en page harmonieuse jusqu’à son écriture totale. 

  • Plus il y a de participants, plus la réalisation est longue. 
  • Plus il y a d’éléments différents à intégrer de manière pertinente (mots de condoléances, témoignages avec souvenirs, photos, poèmes, discours, portrait, biographie, dessins…), plus la réalisation est longue. 
  • Et plus j’ai de textes à écrire, plus la réalisation est également longue.

C’est pourquoi, si vous souhaitez recevoir le livre pour le jour des funérailles ça sera a priori très difficile, car il faut compter votre temps pour recueillir tous les éléments, mon temps de réalisation du livre, le temps pour son impression, et enfin le temps de livraison. 
En revanche, si une cérémonie laïque est prévue après les funérailles cela peut être l’occasion d’offrir le livre aux proches.
Et, si vous n’êtes pas dans l’urgence, vous pouvez prendre tout le temps dont vous avez besoin pour mener ce projet à bien. Réaliser ce genre d’ouvrage a un côté thérapeutique et est une façon pour certaines personnes de faire leur deuil. 

Vous pouvez donc prendre le temps de regrouper tout ce qui fait sens pour vous, tout ce qui vous évoque la personne disparue, et tout ce que vous avez envie de partager et de transmettre. Et, en fonction des éléments que vous me confiez, je fais tout mon possible pour réaliser un livre personnalisé, en accord avec la personnalité de la personne décédée. Mon objectif est en effet de vous aider à réaliser l’hommage le plus fidèle à cette personne et qu’en découvrant et en lisant le livre, vous vous disiez « ça lui ressemble ».