Autrement appelé « écrivain fantôme » ou « ghostwriter » il s’agit d’un professionnel qui écrit des textes pour quelqu’un d’autre, et ce de manière anonyme.
Cela peut être pour le compte d’une entreprise, ou bien pour celui d’un individu qui, soit signera le texte en son nom, soit se l’appropriera de manière implicite (en ne dévoilant simplement pas qu’il n’en est pas l’auteur).
- Pour le compte des entreprises c’est très courant puisque c’est basiquement ce qui se passe quand un rédacteur écrit par exemple les textes d’une brochure ou d’un site internet. C’est l’entreprise qui est propriétaire des textes et le nom du rédacteur n’apparaît jamais, ou presque.
- Toujours dans la sphère professionnelle, mais pour le compte d’un individu cette fois, c’est également une pratique très répandue, et en particulier dans l’édition. Un prête-plume va écrire les textes d’un livre qui sera publié et dont l’auteur sera une autre personne. Il s’agit souvent d’une personnalité publique qui jouit d’une image populaire, mais qui n’est pas un professionnel de l’écriture. C’est beaucoup le cas dans l’édition gastronomique, ou encore dans les autobiographies de célébrités.
- Enfin, pour les particuliers, c’est également un service assez courant, et notamment pour la rédaction de discours. Que cela soit pour un mariage, un changement de poste, ou encore des funérailles, ce sont des occasions où l’on prend la parole publiquement et où l’on ne souhaite généralement pas commettre d’impair.
Le fait d’écrire pour quelqu’un qui s’approprie la paternité d’un texte qui n’est pas le sien est donc plutôt monnaie courante. Mais le nom du professionnel qui opère est déjà moins connu. Et pour cause, plusieurs noms le définissent, le prête-plume étant sûrement le plus connu. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que le ghostwriter peut prêter ses qualités rédactionnelles et empathiques (puisqu’il doit se mettre à la place de quelqu’un d’autre) à tout un tas de productions écrites, du texte le plus dense (un livre) jusqu’au plus concis (un discours ou une lettre de motivation).
Et puis, pour ceux qui sont tentés par la pratique, il ne faut pas oublier qu’il ne faut pas avoir de besoin de reconnaissance ni d’ego trop fort pour faire ce métier. En effet, personne (ou presque) ne sait que le prête-plume existe, et tout le crédit de son travail est attribué à une autre personne !
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